I successfully resisted the attempts of my parents to get me to learn to play first the piano, then the trumpet and finally the saxophone. I am multi-untalented. My taste for jazz was developed under the unknowing influence of my older brother who was less successful in his resistance, having learned to play the piano, and who had a wonderful collection of jazz records in the days when it was all needles and turntables. During his long absences at boarding school, I listened for hours to the fabulous jazz of the 30s, 40s and 50s on his home-made “hi-fidelity” system, including amplifiers full of tubes and resistors, turntables and huge wooden speaker boxes.
I have come to regret my stubbornness, especially since I enjoy music so much. We all have a creative impulse in us which is usually suppressed during the socialization process, but which remains with us and needs to be expressed. I am sure that my enthusiasm for photographing jazz musicians is a way for me to participate in the creative process. I cannot play an instrument, but I can play the camera! And the play of light, reflection and shadow on the facial expressions, hand movements and instruments of the musicians during a performance are a photographer’s paradise, and are the visual equivalents of the music, itself.
J’ai résisté avec succès aux tentatives de mes parents de me faire apprendre le piano, le saxophone et même la trompette. Je suis multi peu doué. Mon goût pour le jazz s’est développé sous l’influence cachée de mon frère aîné qui a été moins efficace que moi dans sa résistance pour apprendre d’un instrument de musique. Il a appris le piano et a eu une collection magnifique de disques de jazz au temps des saphirs et des tourne-disques. Pendant ses longues absences en pension, j’ai écouté durant des heures le jazz extraordinaire des années 30, 40 et 50 sur son système “haute fidélité” fait maison avec ses amplificateurs bourrés de tubes et de résistances, ses tourne-disques et les énormes boites des haut-parleurs en bois.
Je regrette maintenant d’avoir été un si bon résistant, surtout parce que j’aime tant la musique. Nous avons tous en nous un côté créatif qui est souvent supprimé par le processus de socialisation, mais qui a toujours besoin s’exprimer. Je suis sûr que mon enthousiasme comme photographe de musiciens de jazz est en fait, pour moi, une façon de participer au processus de création. Je ne peux pas jouer d’un instrument de musique, mais je peux jouer d’un appareil photo ! Et le jeu de lumière, de réflexion et d’ombre sur les visages, le mouvement des mains et les instruments des musiciens pendant une performance sont un paradis pour le photographe; se transformant en équivalent visuel de la musique elle-même.