When a friend invited me to photograph the festival “Harmonicas sur Cher” with him in 2005, I had mixed feelings. I was enthusiastic because I like to photograph musicians, but doubtful at the same time: how would it be possible to spend 4 days with harmonica players without getting bored? Stupid question! Not only are harmonica players an amusing bunch of fellows (yes, they have all been men but one, a mystery woman who showed up briefly at a jam session in 2008, only to disappear, never to be seen again), full of humor and kindness, but their music is full of joy, energy and deep feelings, whether they play it simply or in all of its complexity. Passing 4 days at the festival is like being invited into someone’s kitchen with all of its smells and in all of its intimacy. In that way I consider it a unique priviledge to be able to photograph the world of the festival, and I have become stuck on it.
Quand un amie m’a invité à venir photographier, avec lui, le Festival Harmonicas sur Cher, en 2005, j’étais partagé : enthousiaste parce que j’aime photographier les musiciens, mais dubitatif : comment peut-on passer 4 jours avec des harmonicistes (oui, ils sont tous les mecs, sauf une femme mystérieuse, qui a fait un breif apparence dans un bœuf en 2008, et qui aprés a disparu à jamais) sans beaucoup s’ennuyer ? Question stupide ! Non seulement les harmonicistes sont une drôle d’espèce, pleine d’humour et de gentillesse, mais en plus, leur musique est pleine de joie, d’énergie et de sentiments profonds qu’elle soit jouée avec simplicité ou dans toute sa complexité. Assister au Festival c’est comme être invité à passer 4 jours dans une cuisine avec toutes ses saveurs et dans toute son intimité. Ainsi, ai-je ressenti comme un privilège unique de photographier le monde du Festival et suis devenu un « accro » du Festival.